Le Plan d’Haïti de Demain (Le PHD)
Proposition par Tercius Belfort, Juin 2020
E-mail: addayiti@gmail.com
Whatsapp: @DiasporHaiti
Date de diffusion du Projet-plan: 17 octobre 2020
Notre devise: Soyons des Rassembleurs de Projets,
de Plans ou d’idées de Développement pour Haïti.
_________________________________________
1. Le PHD est le Plan d’Haïti de Demain. C’est un projet proactif qui s’attribue la capacité de résoudre le problème du sous-développement d’Haïti une fois pour toute, à condition qu’il soit exécuté comme conçu. En addition au PHD, on élabore deux autres projets complémentaires à caractères économiques : (1) Coumbite de la Diaspora haïtienne pour son indépendance économique, CDHIE ; le titre est tout à fait explicatif. C’est la création d’un fonds d’investissement pour l’indépendance économique des membres de la diaspora haïtienne d’abord et aussi de tous les haïtiens en général. (2) La revalorisation pour le développement durable d’Haïti (Kore Ayiti). Il s’agit d’un projet qui considère et veut exploiter ou maximiser le goodwill d’Haïti et les opportunités manquées dans tous les domaines. Des recherches ont été faites en ce sens. Les détails de ces deux projets connexes seront fournis au moment opportun ou sur demande. En attendant, parlons du PHD!
2. On a considéré, inventorié, disons diagnostiqué les différentes causes (une centaine), les unes beaucoup plus causantes, beaucoup plus responsables que les autres du problème
d’Haïti d’après leur degré de causalité, de responsabilité au statu quo du pays.
3. Après avoir parlé à plusieurs personnes, écouté ce qu’on dit d’Haïti ; d’après ce que je sais du pays dont je suis originaire, après avoir visité plusieurs pays du monde et lu plusieurs documents relatifs à Haïti ; après avoir silencieusement milité, écrit des articles, des poèmes, des chants, des apologies, des livres et des projets personnels ou en groupe
(publiés ou pendants) relatifs à Haïti, le moment est venu pour faire une synthèse desdits
idées et projets en vue de partager la vision salutaire que j’ai pour mon pays natal, notre
pays, notre chère Haïti qui se trouve réellement en mal d’enfant.
4. On a reconnu les efforts déployés par certaines personnes, groupes de personnes ou
organisations pour sortir le pays de sa condition morbide, mais jusqu’ici on n’a pas noté
les résultats escomptés. En réalité, chaque haïtien déclare connaître l’une de ces causes
énumérées du sous-développement d’Haïti et une façon quelconque pour le résoudre. On
veut la fin, mais prend-on les moyens nécessaires ou adéquats ?
5. Devant la gravité de cette morbide et exceptionnelle situation du pays, on est obligé de
forger des solutions toutes aussi exceptionnelles. En ce sens, les initiateurs de ce projet sont convaincus que, en dépit de multiples bons projets de développement, de plans, de
manifestes ou de propositions qui existent sur du papier ou même déjà en exécution dans
le pays ou ailleurs, cette initiative du Plan d’Haïti de Demain (PHD) est le seul plan
englobant, inclusif et largement consensuel d’individus, de plans ou de projets, qui puisse
parvenir au but, si et seulement s’il arrive à être implémenté comme ça doit. Les douze
membres du PHD deviendront des Rassembleurs de projets, de plans, de manifestes, de
suggestions, de ressources et d’idées de Développement pour résoudre les problèmes d’Haïti une fois pour toute. Ils auront à produire un DOCUMENT consensuel ou le PHD, après avoir compilé et adapté les différents projets et dessiné par la suite le visage du nouveau pays ; ce document deviendra le plan de développement national. Ils continueront à travailler pour exécuter le PHD au bénéfice de tous les haïtiens.
6. Les facteurs ayant été identifiés, nous avons souligné des actions que nous devons
entreprendre si nous voulons voir vraiment se développer Haïti. Le premier pas serait
l’introduction d’un Master plan, produit d’un consensus largement large d’individus et de
projets ou de plans aboutissant au PHD.
7. Formation du PHD. Le projet comprend les étapes suivantes : (1) Formation d’un comité exécutif, ad hoc ou permanent, de douze membres du projet. Ce comité sera subdivisé en 4 sous-comités. (2) Compilation du résumé des différents projets de développement d’Haïti (par soumission directe ou par référence, selon un guide approprié) (3) Analyse desdits projets ; (4) Choix ECLECTIQUE des projets viables, mutatis mutandis ; (5) Négociation, adoption d’un nouveau projet largement complété, intégré et accepté (6) Préparation du document final ou Master Plan et de sa publication qui devient le PHD ; (7) Consultation, lobby, diffusion et distribution du PHD en Haïti et dans la diaspora haïtienne ; (8) Acceptation et adoption du PHD par le peuple haïtien; (9) Implémentation du PHD qui devient un plan national de développement.
8. Tout cela serait possible si nous réalisons les démarches que nous suggérons dans le projet, tout en soulignant l’aspect de la DEFINITION, de l’ECLECTISME, de la
NEGOCIATION, et de l’ACCEPTATION (DENA) du consensus ainsi que des mesures
nécessaires qu’on doit prendre pour sa promotion (moyennant par exemple des médias
sociaux ou d’un organe qu’on dénommerait : Actes des Apôtres du PHD) et son
implémentation.
9. Nous estimons que ce projet qui conduira à la production d’un Master Plan de
développement n’est pas du tout utopique, même si nous allons nous miser sur l’économie, le gouvernement et la justice. Rappelons-nous que le terme utopie a été inventé par Sir Thomas More qui imagina une île où tout le monde vivrait heureux, un lieu qui serait semblable à un paradis terrestre. En dépit de tout, notre République d’Haïti est, disait-on, le seul coin de terre où l’homme pourrait vivre vraiment heureux, d’où le nom de « Perle des Antilles ». Nous ne sommes pas loin de la vérité paradisiaque. Mais le peuple meurt de soif près d’une fontaine d’eau !
10. Certaines personnes ont déjà lu et commenté le projet-plan. On remercie le premier ami pour sa prompte et profonde observation et recommandation. Il m’avait d’ailleurs incité à passer à l’action pour défendre la patrie. Il a lu complétement le résumé du plan et en fait une analyse objective. Il croit que le projet est viable. Pourtant, il me demande de m’adjoindre à certains groupes qui sont déjà avancés, ou du moins que tout le monde qui a un projet devrait se mettre d’accord pour former une corporation, car d’après lui, certains groupes ont déjà tout dit, tout écrit, tout planifié et se trouvent parfois même en état Le Plan d’Haïti de Demain (Le PHD) d’exécution de leur projet. Il m’a conseillé aussi de publier le travail pour une plus ample diffusion et pour la postérité. Selon lui, nous ne devons pas aller au tombeau avec nos projets et laisser Haïti en lambeau. Trop d’haïtiens conséquents l’ont déjà fait.
11. Un autre personnage apprécie le projet à sa juste valeur. Il croit cependant qu’il n’est pas pour demain. Il pourrait démarrer dans au moins cinq ans environ, car les haïtiens ne se mettent pas facilement d’accord pour de grands projets. Quand je lui répliquai que c’est trop de temps, il ajoute ; vaut mieux cinq ans au lieu de quinze ans ! Je me souviens alors du dicton que « le chemin de tantôt c’est la route de jamais » ! Il m’a suggéré ensuite de commencer par publier un article, en créole surtout, relatif à l’idée. Il recommande même d’utiliser les médias audiovisuels pour le faire.
12. Une troisième personne a révisé complètement le texte et a fourni son apport technique et aussi des suggestions et recommandations. Il croit que c’est un projet formidable qui devrait être exécuté sans ambages. Il m’a suggéré d’être vraiment attentif dans la sélection (éclectique) des douze premiers membres-piliers (poto mitan) ou apôtre du PHD. Il croit que ce sont ces membres qui devraient réaliser les premières actions tel qu’écrire des articles de journaux ou d’autres promotions du plan.
13. Une autre personne déclare espérer que je ne perds pas mon temps pour préparer ce beau plan, comme je faisais jadis. Il recommande de sélectionner des visionnaires pour sa
réalisation, des personnes qui sont crédibles et disposées à faire des sacrifices patriotiques
pour atteindre le but. Il ajoute qu’on est fatigué de beaux discours, des projets qui ne se
réalisent pas ou des « oui qui ne sont que des « wan ou wè» ou « yan »; des personnes à
vocation politique machiavélique ou obscurantiste comme à l’accoutumée ou purement des hâbleurs. Tous les politiciens ont eu le soin de lire Le Prince de Machiavel (1469 – 527). Il suggère que les projets soient en créole pour cibler beaucoup plus d’haïtiens vivant à l’intérieur du pays. Il m’a aidé à découvrir d’autres aspects du sous-développement d’Haïti tels que les phénomènes du gangstérisme de chaque catégorie d’autorités ou négociants et du gouvernement de doublure appliqué dans les agences des services publics (on en abondera par la suite). Il veut enfin faire partie de ce groupe de PHD, promoteur prometteur du changement définitif (à long terme) du pays.
14. Une dernière personne qualifie le projet de grande envergure, mais affirme qu’Haïti est un pays politiquement exceptionnel et difficile dû aux luttes constantes pour la prise du pouvoir et qu’on doit accentuer les stratégies de réussite de ce projet tel par exemple, la formation au prime à bord d’une organisation à but non lucratif.
15. Aux dires de ces personnes qui ont évalué le projet du PHD, on peut noter ces points
saillants : 1) Recommandation de s’allier aux autres groupes ayant des visions déjà établis ou de former une corporation, un faisceau d’alliés du développement. 2) Conseil de publier le projet pour une plus ample diffusion et pour la postérité. 3) On devrait le faire en créole, en utilisant des médias audiovisuels. 4) Le démarrage du projet n’est pas facile. 5) Recommandation de sélectionner avec soin des visionnaires pour la réalisation du projet, des personnes qui sont disposées à faire des sacrifices pour atteindre le but. 6) On doit comprendre et diagnostiquer bien les problèmes du pays avant d’appliquer un protocole de développement nécessaires, sous peine de ne pas tuer le malade avec de faux médicaments. 7) On doit avancer avec le projet du Plan d’Haïti de Demain (PHD) qui porte en soi le germe du développement durable du pays déjà trop souffrant par manque ou par surabondance de leaders qui pèchent par action ou par omission .8) On doit définir
davantage les stratégies de réussite.
16. En guise de réponse, nous aimerions nous joindre à un groupe déjà établi qui peut véhiculer le changement en Haïti une fois pour toute, mais jusqu’présent, à notre avis, tous les projets, tous les plans actuels ne jouissent pas la confiance de la majorité. Ce sont des projets sectoriels. Ils ne sont pas consensuels ou ne jouissent pas d’une alliance bona fide pour tout le monde et pour toutes les couches socio-politiques du pays. C’est pourquoi Haïti ne peut pas avancer: trop d’antagonismes, de vision sectorielle, d’anti-plan de développement, trop de dessaliniens contre des louverturiens, trop de déjoyistes contre des duvaliéristes, trop de lavalassiens contre des macoutistes, trop de phtkistes contre des lavalassiens, trop de partis politiques de chacun pour soi Dieu pour tous, trop de dualisme…En outre, la formation du PHD aura définitivement un statut d’organisation à but non lucratif, une corporation et ne saura pas être considéré comme un parti politique. On pense planer audessus de la politique avant de s’y immiscer.
17. Le PHD recommande un ensemble d’individus ou de groupes ayant des visions déjà
établies pour former une corporation, un faisceau d’alliés du développement. Mais, d’après nous, il doit être un plan éclectique et consensuel largement large, national, discuté et accepté. Nous cherchons des personnes qui sont de véritables visionnaires, pragmatiques, honnêtes, crédibles, dévouées, dynamiques et progressistes.
18. On reconnait que le démarrage du projet n’est pas facile. C’est un véritable challenge. C’est la tâche titanesque du comité pour le rendre potable. Nous estimons aujourd’hui que nous les haïtiens avons devant nous notre Mont Everest à gravir. Avons-nous devant nous la mer à boire ? Nous la devons boire, si nous voulons réaliser le miracle du développement d’Haïti, après avoir vaincu toutes les embûches traditionnelles que nous connaissons. Disons avec le feu Grégoire Eugène que « Le Miracle haïtien est possible ». Tout dépend de notre union pour faire la différence, pour faire la force.
19. Nous soulignons enfin le conseil de Martin Luther King, Jr, Défenseur américain des Droits de l’Homme, qui nous dit que: « ou bien nous apprenons à vivre en frères, tous ensemble, ou nous mourrons en imbéciles, tous ensemble ».
20. Avec ce nouveau projet, nous souhaitons voir un Haïti en plein épanouissement où nos leaders seront, selon Aristote, caractérisés par l’ethos (moralité et habilité de persuasion), le pathos (stimulation des émotions et les attendre) et le logos (habileté à inspirer les autres de solides raisons d’agir et à stimuler leur intelligence). Et le peuple haïtien pourra voir la lumière au-delà du tunnel de l’épidémie de la pauvreté et du sous-développement. Haïti cessera d’être la risée de nos pays voisins ou un « State Against Nation », selon le titre du livre de Michel-Rolph Trouillot. Ainsi soit-il !
21. Définition du PHD. On peut attribuer différentes interprétations à ce projet : PH D ou le PH des propriétés chimiques qui mesure l’acidité ou la basicité de la terre ou du corps humain par exemple. Si on le considère en anglais, c’est le « Power of Haiti for Development, PHD » pour souligner la capacité, le potentiel du pays moyennant sa libération socio-politique et économique. Ou enfin, Ph.D, c’est-à-dire, Docteur en Philosophie, qui est le plus haut degré obtenu à l’Université (Le programme de docteur en Philosophie (Ph.D) étudie les questions générales et fondamentales au sujet de l’existence, de la connaissance, des valeurs, de la raison, de l’esprit et du langage. Tandis que la philosophie englobe tout le corps de connaissance, aujourd’hui elle est
misée sur la Psychologie, la Sociologie, la Linguistique et l’Economie, entre autres disciplines. La philosophie reste une matière de référence grâce à ses méthodes rigoureuses de questionnement, de discours critique, de l’argument rationnel et de la présentation systématique).
22. But et objectif du PHD. Quelle que soit l’interprétation (disons-le rhema), n’importe comment, Haïti a besoin de sortir de la classe enfantine du sous-développement pour arriver à faire son doctorat (Ph.D) en développement ; nous pensons que la sortie de crise du pays doit passer, d’une façon ou d’une autre, par le creuset de la philosophie qui, souventes fois, est mal comprise en Haïti. S’agit-il du ph chimique, Haïti a besoin de cesser d’être trop acidique pour devenir beaucoup plus basique en diminuant toutes les acidités des mauvais actes commis dans le pays pour passer à être beaucoup plus basique en augmentant les actes positifs et retarder les retombées du kharma, des lois naturelles et peut être des loas, des esprits, disons des dieux ou du Créateur de l’Univers dont Haïti fait partie. Mais le sens premier du PHD ici, notre logos, est : PLAN D’HAITI DE DEMAIN
(PHD) qui est un programme de choix (éclectique) parmi un éventail de plans ou de propositions de développement d’Haïti, intégrés, discutés, adaptés, négociés et acceptés pour être implémentés. Comment parvenir à ce pays que l’on veut ? Comment sera cet Haïti qu’on a envisagé ?
23. Les (21) considérants du statu quo du pays. On fait 21 constats ou considérations de l’état morbide du pays et, à travers certains documents et des expériences vécues, on a pu
répertorier les différentes causes de nos maux, corolaires du sous-développement du pays
et des raisons pour lesquelles on ne peut pas démarrer, voire avancer vers le développement durable comme le fait la majorité des pays du monde.
24. LE STATUS QUO D’HAITI. On constate ceux qui suivent : 1) Les taux de chômage,
d’analphabétisme, de la densité géographique, du revenu per capita et de l’indice de
développement humain, entre autres, démontrent que le pays est vraiment appauvri, pauvre, moribond et a nécessité d’une action corrective immédiatement ;2) Un seul homme peut initier ou provoquer ou causer le changement, positif ou négatif, comme l’avait fait par exemple : Toussaint Louverture, Nelson Mandela, Gandhi, Martin Luther King Jr., Hitler, Castro, Jésus et même le chinois de Ruhan qui avait été infecté le premier par le Coronavirus et qui, par la suite l’a répandu dans le monde entier. 3) Le découragement ou l’échec et même la fin de bons nombres d’agents de bien qui essayèrent de résoudre le problème d’Haïti. 4) Sans aucune intervention, demain sera pire si nous ne faisons rien pour freiner les dérives et initier le développement.
5) les ressources humaines haïtiennes tant internes qu’externes peuvent arriver à
solutionner réellement les problèmes du pays. 6) Si nous ne faisons rien, nous mourrons
tous comme des imbéciles selon le dire de Martin Luther King, Jr. 7) Le peuple haïtien
n’est pas incompatible avec la démocratie et est prêt à y participer. 8) Nombre de
programmes de radios, de TV, des médias sociaux, d’articles de journaux ne cessent de se
produire, bien qu’en vain quant à l’obtention d’une solution réelle pour Haïti, 9) Depuis
longtemps nous ne faisons que tâtonner en quête du dénouement ou du renversement de la crise sociétale haïtienne. 10) Notre essai de faire sublimer la démocratie en Haïti en
cherchant à transformer le pays en un beaucoup plus développé que tous les autres pays du monde n’ont, jusqu’ici produit qu’une catastrophe que nous vivons aujourd’hui.
11) La lutte incessante des groupes professionnels (journalistes, historiens, poètes,
musiciens, artistes, politiciens, chrétiens, etc.) et minoritaires (groupes de femmes,
handicapés, syndicats) n’a jusqu’ ici abouti à rien. 12) Vu sa position géopolitique, Haïti
ne peut pas exister en vase clos dans un monde globalisé et mondialisé. Le pays doit trouver sa place dans le monde. 13) On n’est pas obligé de fermer le pays pour reconstruction, vu que sa fermeture après le tremblement de terre n’a pas produit aucun effet positif. 14) Vu que l’expérience actuelle de la pandémie du coronavirus oblige chaque pays à être bon gré malgré autosuffisant, à un degré ou à un autre. 15) On n’est pas obligé de se débarrasser d’un nombre important de personnes pour démarrer le pays. 16) Vu que l’implication, les rôles et la responsabilité de toutes les institutions du pays ne peuvent arriver à résoudre les problèmes du sous-développement. 17) Nous avons de bonnes constitutions, des règlements internes, de bonne volonté, des plans et projets qui parfois nous dépassent mais qui n’ont pas été exécutés à bon escient, d’une façon efficace et méthodique. 18) Haïti fut le seul pays esclavagiste à être libéré suite à un Congrès de l’Arcahaie où l’union faisait la force. 19) Après 216 ans d’indépendance, on est dans cet état déplorable. On constate avec pitié l’état du pays pataugeant dans la misère caractérisée par un retard considérable au progrès et à la technologie. 20) Chaque pas positif semble être accompagné des germes négatifs de stoppage : après l’indépendance, c’est le chaos ; après la chute des Duvalier, c’est le chaos ; après le retour de l’ex Président Aristide, c’est le chaos…21) Les haïtiens sont hautement divisés et confus sur les moyens à prendre pour faire décoller le pays : Quel système politique à adopter (Nord-Sud, de droite ou de gauche), quelle religion à souligner (Christianisme, Vaudou), avec quels pays collaborer (pays amis, pays communistes), quels partis politiques prioriser (Duvaliérisme, Lavalas, PHTK, Twazyème Vwa…). 22) Haïti est un pays d’extrême ou de dichotomie, disons de pôles, d’antagonismes. 23) Le peuple haïtien a beaucoup souffert de la cicatrice de la pauvreté séculaire. Souventes fois, trop de gens manifestent leur amour pour Haïti tout en minimisant le peuple haïtien. Nous disons que les chiens aiment les os. Offrez-les de la viande et des os et voyez ce qu’ils vont choisir, nous dit le Motivateur Edouard Lafontant, un compatriote et diaspora haïtien qui a parti sans voir les progrès de sa patrie natale.
25. Les différentes catégories de causes de notre sous-développement. Il est nécessaire de
mentionner ici certaines catégories de causes les plus saillantes et vous pouvez vousmêmes en déduire la véracité totale ou partielle. En effet, si toutes ces causes étaient véridiques, on ne verrait pas comment Haïti pourrait s’en débarrasser ! Nous pensons, pourtant, que seule une minorité de ces causes empêche en réalité le pays de se développer et nous pouvons les vaincre :
26. : (1) Embargos imposés à Haïti (isolement pendant des décennies en termes de châtiment pour l’indépendance acquise en 1804 et contre le coup d’état militaire, 1991-1994) ; (2) Problèmes géographiques et démographiques : Haïti est un petit pays montagneux et qui est trop peuplé ; (3) Les étrangers (les ingérences, le gaspillage des ONG, mauvais contrôle des pays amis, le paiement indu à la France comme dette de l’indépendance, les fausses réclamations d’argent, la saisie de notre monnaie à la banque nationale…) (4) Division du peuple haïtien (la haine, l’égoïsme, la dualité, la dichotomie) ; (5) Les tares coloniales mentales (notre cerveau-lent, notre éducation à caractère colonial, le mensonge éducatif, la paranoïa).(6) Les dirigeants (méchanceté, manque de préparation académique et politique, absence de plan, manque de vision, de volonté, de conscience), (7) Les religions (châtiment de Dieu, châtiment du diable, la négligence de nos sites vaudouesques et des habitations, trop de crimes commis qui tourne le kharma vers nous) ; (8) L’éducation (mauvaise qualité de l’éducation du peuple, analphabétisme, manque de connaissance, de préparation des dirigeants, l’usage du français au lieu du créole) ; (9) L’administration publique (la gabégie administrative, le pillage de nos ressources naturelles, l’absence de la justice, la corruption effrénée) ; (10) La politique, la politicaillerie (les luttes internes, trop de parties politiques, (11) Les « in » contre les « out », (12) la dictature, (13) le mauvais système de gouvernement, (14) les mauvaises
constitutions, (15) le militarisme, (16) le présidentialisme, (17) le parlementarisme, (18) la démocratie universelle imposée…) ; (19) Le problème de langues (l’usage du créole ou du français). (20) Les problèmes sociaux (de couleur (noirs et mulâtres), inégalité (une
minorité des nantis contrôle la majorité l’économie du pays, (21) manque de sincérité (dans nos rangs, point de traitres, mais wi pa moute mòn), (22) l’individualisme (zafè kabrit pa zafè mouton), (23) le marronage, (24) la délinquance juvénile et le gangstérisme. (25) Le drapeau (les changements de couleurs et des armoiries effectués par l’ex président A. Pétion et autres ont bloqué la démocratie en Haïti). (26) Le non-respect aux lois et aux principes (des constitutions, des lois, des normes, des règlements, de l’ordre, de l’heure, des procédures, du protocole). (27) La pauvreté produisant la pauvreté (chômage, sous-emploi, faible infrastructure ;petites, moyennes et grands entreprises faibles, archaïques, rabougries, sans management, voire Comptabilité). (28) La justice (corruption des juges, dépendance des juges, infrastructures faibles… (29) Diverses autres raisons: haine, trahison, assassinats, censure du people et de la presse, beaux mais vains discours cageôleurs, le silence ou l’indifférence des dirigeants (Laissez-grainnen, le mutisme), disparitions de citoyens, exécutions sommaires, amendements des constitutions à des fins personnelles, exil des prêtres, des pasteurs, des politiciens et des citoyens paisibles ; tuerie en masse; décente de lieux et pillages, coups d’états, maléfices, grèves, manifestations, blocage du pays, kidnapping, invasions; incendies criminels, réformes agraires avortées, révolutions, soulèvements, usage des agents criminels (Zenglen, Zenglendo, SD, Préfet, Tontons Macoutes, Attaché, Chimè, OP), entre autres.
27. Les conséquences de nos inconséquences. Les conséquences de ces inconséquences ont un effet multiplicateur négatif sur le pays et sur le peuple qui est dorénavant: abandonné, misérable, pauvre, malade, assoiffé, sans abri, rude travailleur mais peu rémunéré, réduit au chômage, avec un paysage déboisé, poussiéreux et rempli d’insectes nuisibles, avec une capitale réduite en marchés aux puces et entourée de bidonvilles, disons mieux un peuple aux abois et dépourvu de tout et qui se voit obligé d’être : plein de haine, revanchard, divisé, avec des points de vue divergents et limités, fanatique, bafoué et pris dans un labyrinthe de sous-développement séculaire. La fluctuation de la Gourde et des complications soldées par l’insécurité, les manifestations sempiternelles
antigouvernementales, la provocation et les mésaventures des gangs et des kidnappeurs. Et le pire est à venir avec l’approche des prochaines élections et la dispute du terme de mandat présidentiel, sans mentionner les catastrophes naturelles et la faim.
28. Les conséquences de ces inconséquences ont un effet multiplicateur négatif sur le pays et sur le peuple qui est dorénavant: abandonné, misérable, pauvre, malade, assoiffé, sans abri, rude travailleur mais peu rémunéré, réduit au chômage, avec un paysage déboisé, poussiéreux et rempli d’insectes nuisibles, disons mieux un peuple aux abois et dépourvu de tout et qui se voit obligé d’être : plein de haine, revanchard, divisé, avec des points de vue divergents et limités, fanatique, bafoué et pris dans un labyrinthe de sous-développement séculaire.
29. Les mesures antérieures déjà prises. Depuis longtemps, de nombreuses personnalités et de groupes d’individus essayèrent de résoudre le problème séculaire du sous-développement d’Haïti. Leur sort a été malheureusement l’échec, la déception, l’abandon du projet, et même la mort. De l’époque du marronnage à Toussaint Louverture, en passant par Dessalines, aux autres chefs d’état jusqu’à Jovenel Moise, le président actuel, les essais ont été multiples: Dessalines revendiqua le droit au gain des propriétés de ceux dont les pères sont en Afrique (Cela lui couta la vie) ; les CACO du nord, les Piquets du Sud, les partis politiques Liberal et National, Dr. Rosalvo Bobo, Jacques Stephen Alexis, Antênor Firmin (Auteur du livre : De l’Egalité des Races Humaines, en réponse à thèse raciste de supériorité de la race blanche de Gobineau qui dut se suicider 6 après la publication du livre), les 13 jeunes de Jérémies, les Cayard, les 3 jeunes des Gonaïves, l’ex Président F. Leslie Manigat, les exilés et la diaspora en général, des personnalités et groupes de whatsapp dont je réserve le soin de citer.
30. Madame Odette Roy Fombrun a fait ses adieux, ses aveux, ses veux, disons son testament à 103 ans avant de partir. « J’ai 103 ans, dit-elle, inutile de vous dire qu’après avoir tant lutté pour mon pays et sa jeunesse, combien je suis triste d’être sur le point de partir en laissant mon pays en lambeaux, nos élites divisées et la majorité dans la misère, à la merci de gangsters et d’assassins sans foi ni loi… ». Elle invite à faire œuvre qui vaille pour éviter le pire. Sera-t-écoutée ? Acceptée ? Obéie ? L’avenir dira le reste. Elle préconise la conférence nationale sous la surveillance d’experts neutres et expérimentés ! Elle propose la supervision du groupe de la Conférence Episcopale de 2002 dont elle fit partie et souligne malheureusement les causes de l’échec de ce même groupe. Mais, nous savons que les mêmes causes produiraient indubitablement les mêmes effets. Et les causes sont désormais beaucoup plus nombreuses et plus terribles! Tout en remerciant madame pour ses souhaits patriotiques et humanistes, on pense qu’on doit prendre la fameuse conférence nationale avec une pincette. Nonobstant, souhaitons que madame n’aille pas tout simplement passer à la galerie de ceux qui nous ont quitté avec regret sans voir délivrer notre chère Haïti. On voit tant de patriotes dans cette galerie : Dr. Rosalvo Bobo, Jacques Stephen Alexis, Hervé Denis, Dr. Ferol F. Lamour, Grégoire Eugene, Silvio Claude, Tunerb Delpé, Dr. Lominy, Professeur Leslie Manigat, René Théodore, Jean Dominique, et on en passe.
31. Bien d’autres mesures de redressement entrèrent dans le cadre de la résolution des
problèmes du pays: élimination des Forces Armées d’Haïti (FADH) et du Corps des
Léopards, de la Marine; essai des dirigeants de tout calibre : mulâtres, noirs, militaires,
civils, prêtre, pro-vaudouisant, anti-vaudouisant, président à vie, présidents provisoires,
juntes de gouvernement, entre autres. Mais jusqu’ici, on n’a pas obtenu de résultats
escomptés.
32. Aujourd’hui, on a besoin d’une union beaucoup plus solide que celle du Congrès de
l’Arcahaie réalisé en 1803 qui avait abouti à l’Indépendance du pays le premier janvier
1804 ! Nous devons faire valoir notre devise nationale qui n’est d‘ailleurs pas encore
pratiquée en sa totalité : Liberté, Egalite, Fraternité, « l’Union fait la Force ». A une
situation exceptionnelle, il nous faut une solution exceptionnelle. C’est dans la division
que réside notre faiblesse.
33. Après avoir révisé le statu quo du pays et les causes évoquées, il y a des critiques, des
remarques, des déclarations que nous ne devons pas laisser passer comme une lettre à la
poste si nous voulons faire un travail sérieux de développement du pays. Nous devons les
considérer, les analyser, les évaluer et prendre des mesures correctives, mutatis mutandis.
Si certains points négatifs, tels certains proverbes négatifs, disparaitront de par eux-mêmes quand le pays se trouve sur les rails du progrès. D’autres lamentablement feront tache d’huile.
34. En effet, d’après les théories de Jung and Freud relatives à la subs-conscience (Voir aussi Milburn et Conrad), quiconque survit la violence physique est sujet à l’accepter, même inconsciemment, qu’on le veuille ou non (Voir Dr. Charlot).
35. Difficultés pour résoudre les problèmes. Nous voyons comment la surnommée Conférence Nationale ou sectorielle ne peut pas se démarrer convenablement. Elle subit le même sort des amendements constitutionnels ou des institutions de la constitution de 1987 qui ne peuvent pas encore être organisées, tel le Conseil Electoral Permanent qui reste toujours à un stade provisoire ou en limbo. D’ailleurs, qui nous garantit que la Conférence Nationale dont nous prônons tant aura abouti à un consensus. Quelqu’un a dit que, preuves à l’appui, le perdant des deux haïtiens qui disputent a toujours « yon pè las nan pòch li pou di lòt la nan dènye moman : tikòk, ou…). Parfois, nous cessons même d’être nous-mêmes au détriment des autres. Prenons un seul exemple, les haïtiens accordent beaucoup plus de crédits à la loterie de New York ou de St Domingue qu’aux jeux nationaux. Si nous avions un marché boursier, qui s’en chargerait ? Nous devons rétablir l’autorité, la confiance, disons la crédibilité tant sociale que politique haïtienne. Nous devons reconstruire, reformer l’Haïtien.
36. En quoi le PHD est différent? On a noté dans les autres projets une carence de définition de ce que nous voulons et du consensus largement large d’individus, de plans ou de projets que nous prônons maintenant, condition sine qua non, à notre avis, pour une grande LEGITIMITE, pour une grande CONVERGENCE nationale, pour une conjugaison d’effort à long terme, disons simplement, pour le CONSENSUS. Pourtant, Le PHD pourrait être une opportunité pour d’autres personnes de voir son projet classé en tête de liste ou se mettre au diapason avec le grand projet de société que nous envisageons.
37. Les points forts à considérer. Aujourd’hui, on a besoin d’une union beaucoup plus solide que celle du Congrès de l’Arcahaie réalisée en 1803 qui avait abouti à l’Indépendance du pays, le premier janvier 1804 ! Nous devons faire valoir notre devise nationale qui n’est d‘ailleurs pas encore pratiquée en sa totalité : Liberté, Egalite, Fraternité, « l’Union fait la Force ». A une situation exceptionnelle, il nous faut une solution exceptionnelle. C’est dans la division que réside notre faiblesse.
38. Les embûches à craindre et à vaincre. En effet, d’après les théories de Jung and Freud
relatives à la subs-conscience (Voir aussi Milburn et Conrad), quiconque survit la violence physique est sujet à l’accepter, même inconsciemment, qu’on le veuille ou non. Cela démontre que nous les haïtiens seraient condamner à accepter nos conditions en tant que descendants d’anciens esclaves ! Nous savons que nous ne pouvons-nous oser non plus à minimiser les paires opposés (la dichotomie, la dualité) qui semblent régir notre vie quotidienne : mulâtres-nègres, citadin-paysan, haïtien du pays et de la diaspora, gens de villes et gens des ghettos ou bidonvilles, intellectuel et analphabètes, catholiquesprotestants-vaudouisants, les gens de Dessalines contre les gens de Petion, les nantis contre les malheureux, Duvaliérists-Lavalas-GNB-Lespwa-Twazyèmvwa; Créole-français, entre autres.
39. Les (13) paroles codées de nos acteurs. Les paroles de certains ex acteurs politiques et
historiens méritent aussi d’être considérées et analysées en vue d’en tirer des leçons.
Mentionnons quelques-unes d’entre elles (Je me garde de citer les noms, mais on peut
identifier facilement les auteurs) : Les paroles de certains ex acteurs politiques et historiens méritent d’être considérées et analysées en vue d’en tirer des leçons. Mentionnons quelques-unes d’entre elles (Je me garde de citer les noms): (1) Nous n’avons pas de pays ; nous avons plutôt une savane. (2) Un candidat au Sénat de la République se rend comptes des années plus tard qu’il n’avait pas compris le pays. (3) Kat peyi a mal bat; naje pou w soti. (4) Un ex Ministre des Finances : Haïti n’est pas économiquement indépendant. (5) Un PM : Haïti n’existe pas, même sur le papier ! (6) Un ex Ministre de justice : Il n’y a pas de justice en Haïti. (7) Wòch nan dlo pa konn mizè wòch nan solèy. (8) Lè w a prezidan, w a konprann; (9) Yo fè m nonmen 50 jij kowonpi. (10) En politique, la reconnaissance est une lâcheté ; (11) Après 1804, Saint Domingue n’est plus, mais Haïti n’est pas encore…
40. Les considérations de l’auteur Alain Louis Al méritent des considérations : Selon lui,
l’haïtien souffre du syndrome de faire semblant. On devrait procéder à la modification
génétique de l’haïtien, résoudre le problème de l’héritage colonial, reformater la mentalité haïtienne…
41. En général, on devrait repenser du fait chaque haïtien a son vaurien, et que chaque vaurien a son bon à rien. Le fait que l’on produit son bien dans le mal et que l’on garde encore dans sa malle. Le fait que nous traduisons le Notre-Père en créole pour donner du boulot aux autres et demandons le pain quotidien pour nous autres, ce qui probablement a des effets psychologiques néfastes sur la pauvreté du peuple ! On devrait analyser le texte complet de notre Dessalinienne aussi pour en découvrir les ambivalences.
42. La gabégie administrative Nous pratiquons une politique d’angles, du jusqu’auboutisme et d’antagonisme et que le système a battu les principes administratifs, sauf ceux de la politique machiavélique et partisane. On pense que le grand problème du pays est dû, en quelque sorte, à une carence ou le manque de fonctionnement des principes administratifs (Management) ou de leur usage à contre-sens. Les Gestionnaires (les Gérants, les administrateurs) sont les responsables de l’administration publique et privée. Ils sont responsables de la planification, de l’organisation, de la direction, du contrôle et de la prise de décision pour mener à bien le pays. Toute dérive encourue est le résultat du manque d’administration, peu importe sa nature. Manquons-nous de ce qu’on appelle « Management by objectives, MBO » ? La fonction d’un Etat-pompier est inadmissible.
43. Nous voyons en nos frères un ennemi. Pétion versus Christophe; Capois versus
Christophe; Pétion versus Yayou. Magloire Ambroise versus Pétion; Leon Laleau
versus Président Lescot. Dessalines versus Pétion…
44. Nous savons que nous ne pouvons-nous oser à minimiser les paires opposés qui semblent régir notre vie quotidienne : mulâtres-nègres, citadin-paysan, gens de villes et gens des ghettos ou bidon-villes, intellectuel et analphabètes, catholiques-protestants-vaudouisants, Duvalierists-Lavalas-GNB-Lespwa -Twazyèvwa; Créole-français, entre autres.
45. Des expressions à pondérer. Enfin, on devrait en quelques sortes réconcilier l’Histoire et la petite histoire, enrayer les causes de pas mal de proverbes négatifs et de combler le fossé creusé par de multiples dichotomies ou dualité. Expressions à pondérer. Est-ce qu’on peut accepter ou rejeter d’un revers de mains, sans considérations, ces expressions en créole que l’on dit des haïtiens, à tort ou à raison: Ayisyen tizòrey manke yon fèy, li manke yon kwomozòm, li paranoyik, li se mantal, li gen foli gandè, li gen sèvo lan, li se maryonèt nan men blan, li se haïr-sien, li mechan, li se chyen, nou gen konplèks enferyorite ereditè, nou gen mentalite de destroksyon, nou manje manje bliye, nou poko moun; nou poko pran konsyans, nou sans fwa ni lwa, nou se san manman, Se nan mal nou sere bien nou ; malfini pap detrui. Nou gen syndrome de nègre ou du commandeur,
nou se apatrid, nou gen depresyon kolektiv, nou gen konpòtman suisidè, nou se krab,
nou lèd comme koukou…
46. Que devons-nous faire maintenant ? Nous avons souligné 28 considérations et des actions que nous devons entreprendre si nous voulons voir vraiment se développer Haïti. (1) Nous avons besoin d’un master Plan pour solutionner les problèmes d’Haïti une fois pour toute. (2) Ce plan, pour être viable et effectif et efficace, doit s’inscrire dans le cadre de toute une panoplie de conditions ou de paramètres. (3) Tout le monde doit se mettre au travail, sans délai, évitant les 3 B : bouteille, bal et bamboches. Actuellement, Haïti produit moins le quart de ce qui doit être produit normalement. (4) Nous devons prioriser les denrées nationales. Après le Coronavirus, les pèpè, les Kennedy, les produits dominicains de mauvaise qualité ne seront plus bienvenus dans le pays. Au contraire, nous devons prioriser aussi les produits d’exportation en vue de créer des devises.
(5) Nous devons dorénavant penser en « Grand », non en « Ti ». Pensons en notre cher
grand pays : Haïti (Terre haute, terre montagneuse), Quisqueya (Mère des terres) ; Bohio
(Grand pays). Certains ont même pensé que Haïti serait un Paradis perdu ou une
réminiscence de l’Atlantide écoulée. (6) Le pays doit électrifié complètement, et non au
rationnement électrique. (7) Les us et coutumes négatifs haïtiens doivent être combattus et pratiquer la coopération et le coumbitisme. (8) Dans le domaine de la santé, il est nécessaire d’augmenter la capacité dans les hôpitaux existants en introduisant de nouvelles technologies, d’équipements et de ressources humaines suffisantes et qualifiées. (9) La justice doit être équitable pour tous. On doit éviter la justice personnelle, la vengeance. (10) Certains produits de première nécessité.
(11) Le système de communication doit être repense totalement : le transport sur tête,
épaule, brouette, chevaux, mulets, âne, bicyclette et moto ne suffiront pas comme moyens
de locomotion dans le nouveau pays envisagé. On ne peut pas voyager trop loin avec ces
moyens de transport rudimentaire. (12) Il est impératif d’élaborer un système de direction
postale, en choisissant des modèles tels que les Etats Unis d’Amérique, le Canada, la
France et autre. (13) On doit renforcer les PMA en les offrant du financement et des
techniques appropriées. (14) On doit adresser le problème d’énergies en soulignant
l’utilisation de l’énergie solaire, entre autres pour éviter le déboisement et la pollution.(15) Faciliter a tous l’opportunité d’aller à l’école, indépendamment de son niveau intellectuel et de souligner l’éducation continue et technique ainsi que la pédagogie (16) Opportunité pour tous, contre toute sorte de monopole commercial, réelle ou imaginaire.(17) Créer un climat d’harmonie, de concorde et de civilité entre tous les citoyens du pays (18) Intégrer la diaspora haïtienne a tous les niveaux de la vie socio-politique du pays, ainsi que tout autre groupe minoritaire tels les paysans, les femmes et les restavec, les enfants, les veuves, les personnes âgées, les handicapés et, les pauvres et prisonniers. (19) Disposer d’un programme de logement et d’urbanisation pour tous. Le pays a besoin la construction d’environ 40,000 maisons par ans et ceci, pendant des années. Les bidonvilles ou les ghettos doivent être ré-évalués et modernises. On n’aura per se plus de « Site solèy, Site Koridò, Lasalin, Sentelèn, Bwouklin, Boston, Fòmèkredi, Granravin, Raboto, Lafòsèt, Sentfilomèn, Site Mouch, Site Katon, Site Letènèl… » (20) Contrôler les aires urbaines du pays, lesquels sont envahis par les marches à ciel ouvert qui, souvent, contribue à la pollution de la ville. Il est inconcevable que le marché envahît même les églises, les sièges diplomatiques et les édifices public. Nous n’aurons plus une ville juchée de déchets toxiques. (21) Procéder à la décentralisation effective du pays tout en ré-évaluant la division géographique du pays ; (22) Eliminer le système parallèle du service public qui rend le gouvernement inopérant. (23) Décentralisons le pays. Port-au-Prince est tellement centralisée qu’on parle de « La République de Port-au-Prince. Tous les services principaux s’y accumulent. Pis est, tous les marchés s’y concentrent et s’y éparpillent, peu importe s’il s’agit de la cathédrale ou du palais national. Par contre, les autres villes et villages n’ont pas tous les services nécessairesou lesdits services sont inadéquats ou en panne. Quelqu’un s’amusait bien à rire d’un étranger qui, ne sachant pas comment fonctionner les services postaux dans le pays, avait introduit une lettre dans une vieille boite postale au lieu d’aller directement à la poste ! Le pire c’est que les services qu’offrent des débrouillards devant les édifices de l’Etat sont, de loin, beaucoup plus efficaces que ceux qu’on donne dans les bureaux. (24) Le travail est abondant, mais il manque d’ouvriers. Chacun de nous doit se demander : « De l’Haïti qui m’a vu naitre à l’Haïti qui me verra disparaitre, serai-je satisfait ? » Beaucoup ont le regret de n’avoir pu rien conclure avant de s’en aller. Nous devons profiter de faire ce que nous avons à faire quand nous avons du temps, de façon à ne pas être obligé à faire ce que nous ne voulons pas faire quand nous n’avons plus de temps. On n’ose pas nous considérer comme des menuailles d’haïtiens incapables de prendre soin de nous-mêmes. Une personne ordinaire peut réaliser des choses extraordinaires a dit l’ex Président américain Barack Obama. Pawòl pale, pawòl konprann, chose dite, chose faite ; l’heure est venue pour nous de passer du slogan aux actes, de la parole en action, de la théorie à la pratique ! Quand le feu est à la maison, on ne s’occupe pas des écuries. (25) Mais aujourd’hui, nous devons changer le fusil d’épaule. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe d’essayer les mêmes solutions, de répéter les mêmes erreurs, car selon Albert Einstein, si nous pas à résoudre un problème, c’est que le problème a été mal posé. En effet, Les mêmes causes produisent indubitablement les mêmes effets. Nous devons poser les problèmes d’une façon différente afin d’obtenir des résultats valables différents. Et nous sommes capables si nous prenons les moyens nécessaires. (26) En 1982, un leader politique haïtien a déclaré que si nous voulons que Haïti se développé normalement, les haïtiens ont
besoin de changer notre matériel brut pour un autre beaucoup plus raffiné. C’est là
l’importance du changement, mais mutatis mutandis. (27) D’un seul homme pourrait venir la solution, mais s’agit-il d’une situation exceptionnelle, nous devons prendre apporter des solutions exceptionnelles. (28) Nous devons faire un Potekole, une coumbite, une woumble, une tête à tête, une coalition, une conjugaison d’efforts pour résoudre les problèmes d’Haïti une fois pour toute. Mais, ces efforts conduisant au dénouement du problème d’Haïti devront être proposés, évalués, analysés, sélectionnés, acceptés d’un commun accord et implémentés.
47. Après la formation du PHD, on peut utiliser tous les moyens de communication pour
diffuser le plan : Website, Facebook, E-mails, appels telephoniques, teledjol
(word of the mouth ,WOTM), radio show, la revue « Actes des Apôtres du
PHD »en ligne ou sous forme de « quarterly newspaper » en 4 langues , si
possible (DiasporHaiti News Network ~ DNN: Créole, français, anglais et
espagnol).
48. Au cours de la formation et de l’implémentation du PHD et même après, dans le but
d’obtenir un nouveau Haïti, on doit : (1) Considérer les vraies causes du sousdéveloppement d’Haïti. (2) Faire un diagnostic adéquat et établir un protocole efficace de résolution de problèmes. (3) Réunir les résumés des projets de développement les plus saillants. (4) Chercher un consensus et conjuguer les efforts (5) Appliquer le protocole dûment discuté et NEGOCIE. (6) Ne pas surestimer ni sous-estimer Haïti pour le moment, en voulant sublimer et produire un pays unique et parfait dans le monde. (7) Elaborer un plan efficace intégré tout en envisageant une administration saine, un management efficace vertical et horizontal, en amont et en aval. (8) Négocier, accepter et appliquer le plan global qui devient un programme national de développement que le monde doit accepter et lutter pour son exécution. (9) Négocier, car les intérêts sont divergents et parfois antagoniques. C’est là le problème du pays. Nous luttons toujours contre, mais jamais pour une cause commune. Par exemple, un haïtien peut-être du Nord, catholique, résident aux Etats-Unis d’Amérique, partisan du régime des Duvalier, défenseur de la langue créole ; il peut privilégier le Nord, le christianisme, le système de code postal américain, le duvaliérisme, le créole comme langue d’enseignement, la coopération diplomatique Nord-Nord, revanchard, xénophobe, entre autres. Par contre, un autre haïtien su sud d’Haïti peut privilégier le sud, le vaudou, le système de code postal du Canada, de France ou de Belgique, partisan du PHTK ou de Lavalas, défenseur du français dans les écoles et opter pour une diplomatie de gauche, conciliateur et xénophile, entre autres. Ces deux haïtiens doivent trouver un terrain d’entente. (10) Commencer par inventorier les techniques haïtiennes mêmes archaïques qui fonctionnent : demandez à une haïtienne ce qu’elle fait si la nourriture est en train d’être brûlée ; si son téléphone cellulaire tombe dans l’eau ? Demandez à quiconque un remède traditionnel pour telle ou quelle maladie et vous en aurez la solution. Et sans doute tant d’autres techniques traditionnelles encore ? Nous pouvons d’abord analyser, évaluer et redémarrer les business qui ne fonctionnent pas ou ne produisent pas suffisamment. (11) Débarrasser les tiroirs des Ministères pour récupérer tous les projets, les plans, les cadastres et toutes autres ressources abandonnés, inexploités ou simplement rejetés. Nous devons les
inventorier et évaluer pour en tirer profit. Que toutes les boîtes (ministérielles) se convertissent en de vrais Ministères, vu qu’il n’existe pas de Boitiers sinon que de vrais Ministres au service du peuple haïtien. (12) Evaluer, documenter et exploiter toutes nos ressources naturelles souterraines afin de doter le pays de l’argent nécessaire pour son épanouissement. Nous ne devrons plus mourir de soif devant une source d’eau. (13) Combattre à tous les niveaux la pauvreté intellectuelle et matérielle, le meurtre, le
kidnapping, l’empoisonnement, la magie, la vengeance et toute autre type de violence.
Nous devons les remplacer par des actions plutôt positives et rebâtir la nation sur une base de justice, honnêteté, éthique, charité, liberté, égalité, fraternité, entre autres. Nous ne pourrons plus essayer de « bat dlo pou fè bè », ni continuer à lutter sans jamais gagner une bataille. (14) Lutter contre toute paresse, contre tous les services totalement « gratis, fèt et founi », contre tout extrémisme du gain total ou de perte totale, comme quoi, sa ki genyen genyen nèt, sa ki pèdi pèdi nèt ! Nous devons pratiquer le partage, la coopération, le vwazinaj se fanmi. (15) Saisir toutes les opportunités qui sont à notre portée. Nous devons collecter de l’argent d’une façon équitable dans tous les lieux qui sont aptes à cela : DGI, la Douane, la Poste, les frontières, tout en établissant un système efficace de prélèvement sur le revenu. (16) Fournir des services d’une manière efficace pour lesquels les citoyens doivent normalement payer. Ces services seront disponibles tant en Haïti qu’à l’étranger. En effet, dans les ambassades et les consulats, et même en Haïti, les haïtiens ne reçoivent pas toujours de bons services quand ils veulent se procurer d’un passeport, d’un visa, d’un extrait des Archives, d’une carte d’identification, d’un mandat, des documents de voyages, entre autres. On connait bien des cas ou un haïtien a payé et appliqué pour un extrait des Archives depuis 2017 jusqu’à date, sans pouvoir obtenir de réponse. D’autres peuvent obtenir ces documents en peu de jours. Les gouvernements doivent se doter des moyens efficaces pour servir la population et recevoir de l’argent des personnes qui sont d’ailleurs disposées à payer. (17) Profiter de tous les avantages offerts par les étrangers sous forme de bourses, d’entrainement, de recyclage et de services. Bon nombre des projets sont classés dans des tiroirs en ce sens. (18) Etablir un comité indépendant de supervision des agences gouvernementales ainsi que des ambassades et des consulats. (19) Résoudre le problème du dédouanement des marchandises qui demeure un handicap pour le pays : surfacturation, sous-facturation, double paiement, retard, parrainage et tant d’autres malversations ! On a tendance qu’on est dans deux pays différents, dans deux systèmes différents. (20) Elaborer des plans, des accords, un effort conjugué et bien coordonné afin de surmonter le problème de la pauvreté et arriver au développement du pays. (21) Nous ne devons pas nous miser dorénavant sur une aide quelconque gratis ti cheri de l’étranger ou d’un parent, car le temps change, chaque
pays a son lot de problèmes et la manne ne tombe plus du ciel. On doit s’arranger et se
mettre au boulot quotidiennement. Le pays ne peut plus fonctionner de 8 heures du matin
à 4 heures de l’après-midi alors que les autres pays voisins fonctionnent pratiquement
24/24. (22) Nous devons nous mettre d’accord sur nos désaccords. Il est mieux de discuter au lieu de disputer. Travaillons pour la paix, pour la concorde, pour l’harmonie, pour l’entr’aide Notre but principal ne doit pas être l’abattage de nos frères. (23) Il parait que nous avons un problème avec l’argent. Loin d’encourager le vol et la corruption, on ne doit pas haïr une personne qui possède de l’argent comme le fruit de ses efforts, de ses labeurs. N’ayons pas peur de l’argent. (24) En Haïti, en analysant bien les choses, si nous n’effectuons pas les changements, ce sont les changements eux-mêmes qui nous changeront. (25) Nous devons cesser toute sorte de division et pratiquer la réconciliation. Là où l’union ne fait pas la force, la division sèmera la faiblesse, l’indifférence, la pauvreté, la misère, la lutte pour survivre, la mort… La pente du mal est rapide. Pour monter, nous dit l’autre, il faut beaucoup d’effort, mais pour descendre, il suffit d’être lâche. Cependant, nous savons que ce qui nous unit est beaucoup plus fort que ce qui nous divise.(26) Haïti ne doit pas évoluer en vase clos en tant que pays. Haïti est déjà membre de ces organisations internationales : ONU, FMI, OMS, CARICOM, ACP group, entre autres. Il doit continuer à établir des relations bilatérales avec d’autres pays, peu importe leur système de gouvernement, mais en priorisant toujours ses intérêts, car on le sait bien : Les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. (27) Dans ce cas, Haïti va commencer à se développer et à tailler sa place dans le monde où l’on ne pourra pas l’omettre ou le reconnaitre seulement par les épithètes négatives de pays de pauvreté, de zombis, de vaudou, de dictature, de Tonton macoutes, entre autres. (28) Nous comptons sur tous les secteurs de la vie nationale pour le bon cheminement de cette idée, de ce projet ECLECTIQUE, NEGOCIE ET ACCEPTE (ENA), pour le bien-être de notre chère Haïti: les individus, les partis politiques, les artistes, les étudiants, les peintres, les musiciens, les journalistes, les membres des médias en lignes, écrites, parlés et télévisés, les hommes d’affaires, les technocrates, les groupes de professionnels (avocats, ingénieurs, agronomes, docteurs, professeurs, comptables, banquiers, droits humains, groupes religieux etc.). Qu’il en soit ainsi.(29) Un groupe de volontaires doit surgir pour l’exécution de ce projet. On doit organiser également un plan de diffusion, de propagande, de lobby et d’implémentation à court, moyen et longs termes. (30) Apporter des changements, des corrections mutatis mutandis dans des domaines tels que : éducation (faux enseignement), histoire (fausses erreurs), langage (proverbes négatifs) ; 31) Œuvrer pour offrir l’opportunité à tous les haïtiens du dedans ou du dehors.
49. L’éclectisme. Nous devons être éclectiques face à notre division. Les haïtiens sont
hautement divisés et confus sur les moyens à prendre pour faire décoller le pays : Quel
système politique à adopter (Nord-Sud, de droite ou de gauche), quelle religion à souligner (Christianisme, Vaudou), avec quels pays collaborer (pays amis, pays communistes), quels partis politiques prioriser (Duvaliérisme, Lavalas, PHTK, Twazyème Vwa…), quel système politique à adopter (capitalisme, socialisme, communisme, coumbitisme…). Haïti est un pays d’extrême ou de dichotomie, disons de pôles, d’antagonismes.
50. Notre défi. Nous estimons qu’aujourd’hui, que nous les haïtiens avons devant nous notre Mont Everest à gravir, à l’instar de Tim Whittaker (cul-de-jatte) et de Eric Weinhenmayer (aveugle) qui ont rendu possible ce qui leur paraissait impossible. Avons-nous devant nous la mer à boire ? Nous la devons boire, si nous voulons réaliser le miracle du développement d’Haïti, après avoir vaincu toutes les embûches traditionnelles que nous connaissons. Disons avec le feu Grégoire Eugène que « Le Miracle haïtien est possible ». Tout dépend de notre union pour faire la différence, pour faire la force.
51. D’après les feus Dr. Lominy et Férol Lamour, deux visionnaires et patriotes, certaines
personnes haïtiennes doivent agir pour terminer l’œuvre que nos ancêtres ont commencé à partir de 1804. L’œuvre dont il s’agit est Haïti qui est considérée comme un projet inabouti. L’État d’Haïti est en faillite, et un état en faillite freine le développement du pays et est susceptible d’être occupé par un autre état « voisin », à moins d’être dirigé par un dictateur féroce et sanguinaire.
52. Des exemples à suivre. Nous soulignons enfin le conseil de Martin Luther King, Jr,
Défenseur américain des Droits de l’Homme, qui nous dit que : « ou bien nous apprenons
à vivre en frères, tous ensemble, ou nous mourrons en imbéciles, tous ensemble ». Le
meurtre un peu récent d’un nègre américain (George Flyod) met le monde en ébullition et
nous démontre du même coup combien l’union peut engendrer la force du peuple pour
réaliser quelque chose.
53. La nouvelle Haïti. Avec ce nouveau programme, nous souhaitons voir un Haïti en plein épanouissement où nos leaders seront, selon Aristote, caractérisés par l’ethos (moralité et habilité de persuasion), le pathos (stimulation des émotions et les attendre) et le logos (habileté à inspirer les autres de solides raisons d’agir et à stimuler leur intelligence). Et le peuple haïtien pourra dire : OUF! Et on pourra réciter avec fierté, sans aucun doute, sans aucun souci, notre hymne national : La Dessalinienne.
54. Même après son implémentation, le PHD doit continuer d’être en observation. On doit prendre soin de ce projet démocratique de la même façon qu’on apprenait à monter sa bicyclette : (1) On doit apprendre d’abord ; (2) il faut pédaler pour avancer ; (3) il faut faire attention pour ne pas tomber…
55. Quelques exemples de projets dont on peut soumettre un résumé (addayiti@gmail.com)
P1 : Projet d’agriculture pouvant nourrir tous les haïtiens…
P2 : Projet de pisciculture de grande envergure (ou de pêches en générale)
P3 : Projet de développement de l’Ile de la Tortue
P4 : Projet de transformation de déchets à l’échelle nationale
P5 : Projet de développement économique de financement des PME.
P6 : Projet de construction de logements sociaux
P7 : Projet de l’éducation (éducation à distance, éducation continue, équivalences…)
P9 : Projet de santé publique
P10 : Projet de technologie de taxation ou d’impôt
P11 : Projet de transformation des produits locaux
P12 : Projet de transport en commun
P13 : Projet touristique interne et externe
P14 : Projet de protection environnementale
P15 : Projet de transfert de connaissance technologique
P16 : Projet d’infrastructure de grande envergure
P17 : Projets de construction d’édifices publics…
P18 : Projet d’assurances.
P19 : Projet de gestion et de services divers d’encadrement des entreprises
56. CONCLUSION. Haïtiens d’aujourd’hui, nous avons devant nous notre Mont Everest à gravir, à l’instar de Tim Whittaker (cul-de-jatte) et de Eric Weinhenmayer (aveugle).
Avons-nous devant nous la mer à boire ? Nous la devons boire, si nous voulons réaliser le
miracle du développement d’Haïti, après avoir vaincu toutes les embûches traditionnelles
que nous connaissons. Cessons d’être des rossignols pour devenir un pivert, nous dit
Ernesto Ramos Antonini, le politicien Portoricain. Soyons beaucoup plus pragmatiques.
Planifions et implémentons un grand projet accepté par tous, pour le développement
d’Haïti. La voix de Toussaint Louverture, le premier des noirs, nous parle à travers celle
de Martin Luther King, Jr., en ces termes : « Quand les méchants conspirent, les hommes
de bien doivent planifier. Quand les méchants incendient et lancent des bombes, les
hommes de bien doivent construire et s’unir. Quand les méchants prêchent la haine, les
hommes de bien doivent glorifier l’amour. Là où les méchants voudraient perpétuer un
statu quo injuste, les hommes de bien doivent lutter pour créer une société de droit.
Auteur: Tercius Belfort Noelsaint
addayiti@gmail.com
fetlabelproduction@gmail.com